Du point du vue du sport suisse, le fait que le Conseil fédéral n'ait pas confirmé aujourd’hui les mesures d'assouplissement annoncées pour le 22 mars représente une déception. Ainsi, les adultes ne sont toujours pas autorisés à s'entraîner en salle et les événements sportifs ne peuvent toujours pas accueillir de public, même très restreint. Compte tenu de la situation épidémiologique actuelle, Swiss Olympic attendait du gouvernement national qu’il offre aujourd’hui certaines perspectives au sport.
Les sportives et sportifs auront besoin d'une perspective – et ceci aussi vite que possible. Après une année de pandémie, il est clair que le manque d'activités sportives et de vie associative affecte la santé physique et mentale de nombreuses personnes. Avec des assouplissements pour le sport prochainement, le Conseil fédéral pourrait assurément améliorer les conditions de la population en matière de bien-être physique et mental. « Pour se relancer après la crise, la société a besoin de personnes en bonne forme physique et mentale. Le sport crée les conditions appropriées pour les deux et jouera donc un rôle important sur le chemin du retour à la normalité », explique le président de Swiss Olympic, Jürg Stahl.
Le sport de masse vit également des compétitions
Swiss Olympic va donc continuer de représenter et défendre de manière conséquente les attentes et demandes du sport dans l’optique des nécessaires prochaines étapes d’assouplissement qui, nous l’espérons, arriveront bientôt. Un souhait important du sport organisé est que les compétitions puissent bientôt reprendre dans le sport de masse également, pour les sports où les conditions appropriées sont réunies – en marge des assouplissements généraux pour les entraînements. « Pour un grand nombre de sportives et sportifs amateurs, il est important, après plus d'un an, de se retrouver lors de compétitions, de se mesurer aux autres et d’avoir des contacts. Les clubs et leurs bénévoles s'épanouissent aussi dans l'organisation de compétitions », ajoute Jürg Stahl.
Dans les réflexions des autorités, la devise doit donc être pour le sport – tout en restant cohérents face aux autres secteurs et domaines de la société : « Faire et mettre en place ce qui est possible ». Ainsi, l’organisation de compétitions de sports sans contact physique, à l'extérieur, sur une grande surface, est en principe possible et représente moins de danger épidémiologique ; bien entendu, en appliquant les concepts de protection déjà développés, éprouvés et acceptés l'année dernière – et sans public ou très peu.
Swiss Olympic attend dans les meilleurs délais une décision du Conseil fédéral allant dans ce sens. Cette décision offrirait aux fédérations, aux clubs, aux organisateurs et aux sportives et sportifs la sécurité de planification nécessaire, ainsi qu'une motivation supplémentaire.
Swiss Olympic a la conviction que le sport sait comment gérer la responsabilité qu'impliquent les étapes d’assouplissement et perspectives demandées.