En juillet 2022, le service de signalement mis en place par Swiss Sport Integrity a été informé d’un potentiel manquement à l’éthique de la part d’une entraîneure d’athlétisme envers un athlète de la relève. Après avoir examiné les faits et déterminé si le cas relevait de sa compétence, Swiss Sport Integrity a ouvert une procédure d’enquête concernant un potentiel manquement à l’éthique et informé les personnes impliquées de leurs droits et obligations. En février 2023, Swiss Sport Integrity a soumis son rapport d’enquête ainsi que ses requêtes à la Chambre disciplinaire du sport suisse (CD) pour que celle-ci statue sur le cas.
Dans son jugement, la CD a déclaré l’entraîneure coupable d’infraction aux Statuts en matière d’éthique pour le sport suisse du fait d’une atteinte à l’intégrité physique (2.1.3 des Statuts en matière d’éthique), car elle avait pincé le garçon à plusieurs reprises à l’entraînement en guise de punition. La CD a émis un avertissement et sanctionné l’entraîneure d’une amende de 100 francs assortie d’un coaching. L’entraîneure devra ensuite certifier à Swiss Sport Integrity qu’elle a bien suivi ce programme jusqu’au bout. Elle prendra en outre en charge les frais de procédure à hauteur de 1000 francs.
Swiss Olympic et Swiss Sport Integrity rappellent à tous les athlètes, aux entraîneurs ainsi qu’aux fonctionnaires de clubs et de fédérations que les punitions physiques et toute forme de violence n’ont pas leur place dans le sport suisse. Conformément aux Statuts en matière d’éthique pour le sport suisse, les violations de l’intégrité physique peuvent être sanctionnées par un avertissement, une amende, voire une interdiction ou une exclusion.