L'athlète a été suspendu pour quatre ans par la Chambre disciplinaire pour les cas de dopage de Swiss Olympic (CD) en raison de la présence de RAD140, SARM S-22 (agents anabolisants) ainsi que GW1516 et SR9009 (modulateurs métaboliques), dans un échantillon prélevé lors d’un contrôle antidopage. La suspension est effective depuis le 1er février 2019, soit depuis le début de la suspension provisoire, et s’applique à tous les sports et toutes les fonctions dans le sport.
En novembre 2018, des substances interdites ont été détectées lors d’un contrôle antidopage de l'haltérophile. Lors de l’audience devant la Chambre disciplinaire, l’athlète a indiqué qu’il avait obtenu des produits dans un emballage neutre d’un collègue. Sans connaissance exacte des ingrédients, il a consommé les supposés compléments nutritionnels. Il est présumé que les substances interdites ont pénétré dans le corps de l'athlète de cette façon. La CD a conclu la procédure disciplinaire et condamné l'athlète à une suspension de quatre ans. En plus, l’athlète condamné doit prendre en charge les frais de contrôle, d’analyse et de procédure, ainsi que s’acquitter d’un remboursement des dépens à Antidoping Suisse pour un total de 2'492.95 francs. La décision n’a pas encore force de chose jugée.
Il y a eu plusieurs cas dans le passé où des athlètes ont été suspendus pour cause de dopage parce qu’ils avaient absorbé des substances interdites par des compléments alimentaires contaminés. Antidoping Suisse rappelle à tous les sportifs et les sportives de questionner de manière critique la nécessité ainsi que la source des compléments alimentaires et de suivre les précautions.
Informations détaillées sur les compléments alimentaires: www.antidoping.ch/fr/suppléments
Un haltérophile écope de quatre ans de suspension pour dopage
Ittigen, le 13 décembre 2019. La Chambre disciplinaire de Swiss Olympic suspend pour quatre ans un haltérophile pour la présence d’agents anabolisants et de modulateurs métaboliques et le condamne à une peine pécuniaire.